LE 22 MARS MARCHONS CONTRE LE RACISME ET L’EXTREME DROITE

 

Nous devons rester fidèles à Mandela en actes ! La discrimination raciale, l’héritage de l’esclavage comme du colonialisme continuent de détruire des vies et de réduire l’avenir, empêchant des milliards de personnes de jouir pleinement des droits de l’homme et de leurs libertés.

NI GUERRE, NI RACISME : Plus que jamais le recours des puissants à la violence et au racisme est le signe d’une grande peur. Peur face à leur propre prise de conscience de l’essentiel d’une catastrophe climatique qu’ils provoquent et dénient. Peur face à l’effervescence de toutes les résistances contre injustices et inégalités sans cesse croissantes, et à toutes les dominations écocidaires, de genre, de race et de classe, qu’ils veulent réprimer ! Plus que jamais cette violence est signe aussi d’une faiblesse. Celle politique des opprimés/es, dominés/es, subalternes, et de la masse des 99%, à créer toutes les convergences des luttes nécessaires pour imposer des alternatives aussi urgentes que désirables. Des alternatives souhaitables et durables: réinventer une démocratie forte de justice et de solidarité, d’égalité et de liberté ; un progrès d’émancipation sociale et de réparations écologiques ; un universalisme riche de toutes les singularités culturelles du monde ; une économie au service de tous les communs vertueux, de l’épanouissement et du bien être humain en coévolution harmonieuse avec l’ensemble des/du vivant(s) ; des sociétés fondées sur la coopération et l’autonomie à toutes les échelles. Les milliards pour la paix d’abord. Voilà ce que peut proposer, s’atteler à construire à partir de notre ville, une gauche fière, debout, renouvelée face aux chiens de garde du système.

 

 

 

La longue richesse de notre ville, c’est la part des immigrés et des étrangers. A Villeneuve le Roi en 2025, elle représente un Villeneuvois.e sur deux. En Juin et Juillet 2024, par 2 votes massifs, les habitants de VLR comme à Ablon d’ailleurs ont démontré le refus majoritaire des idées de haine et division face à l’extrême centre de Macron puis de l’extrême droite. Tout cela au grand dam des majorités municipales LR. Alors continuons. Car les noms de nos rues nous rappellent chaque jour le prix payé il y a 80 ans par les francs-tireurs et partisans pour la défense de nos identités populaires, ouvrières et nos vertus qui demeurent encore. Le racisme n’est pas une opinion, même si sur les télés de Bolloré, au nom d’une pseudo liberté d’expression, l’humiliation des minorités et des français les plus opprimés par des patriotes de pacotille tourne en boucle. Avec les Le Pen, Bardepala, c’est + de Trump et + de Poutine. Rien à attendre non plus de la Macronie avec les Darmalin, Retailleau… Bien plus que le bruit des bottes, craignons le silence des pantoufles ! Résistons !

 

C’est à nous chaque jour de réengager l’éducation à la culture de paix et de la non-violence, lever des actions concrètes pour l’élimination du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie et de l’intolérance au plus près de chacune et chacun. Défendons le multiculturalisme qui fait coexister des expressions et modes culturels différents au sein d’une même société. Nous ne sommes pas condamnés à l’échec. Eradiquons le fanatisme, le nazisme et le fascisme car nuancer les discours des dégénérés, c’est déjà collaborer. Nous ne laisserons rien passer.